GRAPEFRUIT CREAM (scroll down for recipe in ENGLISH)
Quelles sont les options qui s’offrent à nous par un jour morose de fin d’hiver à Montréal? Quand tout le monde n’arrête pas de se tourner les yeux et de se demander collectivement, mais quand est-ce que cet hiver va se terminer?
On peut, bien-sûr, être de mauvaise humeur et rien faire. Ou, être de mauvaise humeur et aller passer une entrevue pour un emploi qui nous intéresse très peu (mon cas). Et aller se changer les idées par la suite chez le coiffeur, histoire de “changer de tête”, d’humeur et pourquoi pas, de vie! (mon cas aussi). J’ai pu constater que ma coiffeuse bien aimée a encore changé de couleur de cheveux, cette fois-ci pour un rose fuchsia et j’ai été secrètement jalouse de sa liberté de choix. Pendant que mes propres cheveux tombaient sur le plancher, abattus par ses ciseaux habiles, je me suis même demandée si ça serait pas ce que j’aimerais faire moi aussi, avoir des cheveux rose et faire des coupes super jolies à une clientèle de quartier cool de Montréal ? Ben, non, c’est trop tard, j’ai déjà changé trop de fois de pays, de vie, de profession. De sociologue à conseiller, de conseiller tout simple à conseiller pédagogique et de retour à évaluateur de programme, toutes des choses pour lesquelles il a toujours fallu que j’ai un discours bien préparé à l’avance pour le débiter aux curieux s’informant mais qu’est-ce qu’il fait dans la vie un sociologue (à part des sondages)? un conseiller pédagogique (non, non, je ne fais pas de l’orientation avec les étudiants) ? ou un évaluateur de programme (mais quel genre de programme)? Fatiguée de toutes ces questions que je me suis d’ailleurs moi-même posées souvent, j’ai décidé dernièrement que j’aimerais être traducteur. À part d’être bloggeur professionnel, cuisinier et photographe. Et tout en même temps, si possible!
Le rose vif des cheveux d’Émilie, ma coiffeuse, m’a suivi jusqu’à la maison, tout comme une partie de mes questionnements existentiels et ce mauvais temps qui s’entête de bouder toute la ville. Seul avantage que j’ai pu y retirer aujourd’hui: pas besoin de diffuser la lumière, elle est déjà pas mal diffuse. Alors, histoire de détourner mon attention et de mettre un peu de couleur dans cette journée de mi-neige mi-pluie, voici la solution ultime: la crème de pamplemousse! Pourquoi pamplemousse et pas citron? Eh, bien, parce que je trouve qu’on néglige trop souvent ces fruits que personnellement j’aime bien et que c’était le bon moment pour leur rendre justice. Et justice a été faite!
INGRÉDIENTS (2 portions)
- 120 g sucre à glacer
- 3 oeufs
- le jus de 2 pamplemousses (2/3 tasse)
- 1 c. à thé fecule de mais
- 30 g beurre
- Mettre le sucre et les oeufs dans une casserole à feu doux et mélanger bien. Ajouter le jus de pamplemousse, le beurre et la fécule de maïs et laisser sur le feu environ 5 minutes à feu doux tout en continuant de mélanger.
- Mettre dans des petits bols (ramequins) et servir froid.
RECIPE IN ENGLISH
- 120g icing sugar
- 3 eggs
- juice of 2 grapefruits (2/3 cup)
- 1 teaspoon cornstarch
- 30 g butter
- Put sugar and eggs in a saucepan over low heat and mix well. Add grapefruit juice, butter and cornstarch and stir over low heat for about 5 minutes
- Put in small bowls (ramekins) and serve cold.
Ouaouh ça a l’air super bon il faut que je teste cette recette!
Salut , J’ai tester un vrai délice en bouche
Je cherchais une recette de crème aux pamplemousses car j’adore ce fruit. Plus besoin de chercher !
Hummm.. c’est ttellement bon le pamplemouse ! Dans ma crème j’y rajoute du safran, c’est sympa aussi